C’est une page importante qui se tourne dans l’histoire politique canadienne. Après près d’une décennie au pouvoir, Justin Trudeau, chef du Parti libéral du Canada et Premier ministre, a annoncé aujourd’hui sa démission.
Il a notamment annoncé que le Parlement sera prorogé jusqu’au 24 mars.
🔴 Qu'est-ce que cela signifie ?
La prorogation est une procédure parlementaire qui suspend les travaux de la Chambre des communes et du Sénat, mettant fin à une session parlementaire sans dissoudre le Parlement. Il s’agit d’une préroragative demandée par le Premier ministre et officialisée par la gouverneure générale. Une nouvelle session s’ouvrira avec un discours du Trône qui établira les priorités législatives du gouvernement.
🔴 Quels sont les impacts ?
❌ Tous les projets de loi non adoptés tombent, à moins qu’ils ne soient réintroduits lors de la prochaine session parlementaire. Cela peut freiner l’avancement de réformes importantes.
⏳ La prorogation peut calmer les tensions en offrant au gouvernement un temps de répit pour se repositionner face à une opposition forte et à une crise interne.
🔴 Pourquoi maintenant ?
⏱️Gagner du temps pour la transition :
Suite à l’annonce de sa démission, Trudeau offre au PLC une période de répit pour organiser la course à la chefferie et préparer un nouveau programme.
❌Éviter des crises parlementaires :
La prorogation permet de repousser d’éventuelles motions de censure ou qui pourraient déstabiliser davantage le gouvernement.
🔴 Pourquoi n'a-t-il pas déclenché des élections anticipées ?
↳Avec une popularité en baisse et des divisions internes au Parti libéral, une élection anticipée aurait risqué d’affaiblir encore davantage le parti, voire de conduire à une défaite électorale. Trudeau préfère permettre à son parti de choisir un nouveau chef avant de retourner aux urnes. Cela donne au PLC une chance de se repositionner et de présenter un programme renouvelé aux électeurs.
↳Les récents sondages d'Angus Reid indiquent une baisse significative du soutien au PLC et à son chef, Justin Trudeau. Les intentions de vote pour le PLC ont chuté à 16 %, le niveau le plus bas depuis 2014.
🔴 Cette annonce soulève des questions importantes :
➡️ Qui succèdera à Justin Trudeau ?
➡️Les conservateurs, le NPD et le Bloc québécois adapteront-ils leurs stratégies pour tirer parti de cette transition ? Cela pourrait inclure un repositionnement face à un leadership libéral renouvelé...
➡️Quel calendrier pour la course à la chefferie ?
➡️Quand aura lieu la prochaine élection fédérale ?