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Avant le marketing, il y avait la rhétorique. Avant le lobbying, il y avait la rhétorique.
Cet art a accompagné la naissance de la démocratie au Ve siècle avant notre ère.
S’intéresser à la rhétorique, discipline qui embrasse l’art de convaincre (en mobilisant le logos) et l’art de persuader (en mobilisant le pathos), c’est vouloir participer pleinement au processus démocratique. C’est explorer les mécanismes permettant de faire valoir ses points de vue de façon intelligible. La rhétorique enseigne l’art de la réflexion articulée, de la création d’écrits puissants.
La parole n’est pas chose acquise. Elle n’existe que pour être prise. On s’en sert, on l’apprivoise, et ce, dans l’espoir d’en faire un outil de pouvoir. Celui qui la manie avec brio peut en faire un outil de manipulation subtile. Mais le véritable maître rhéteur est celui qui exploite ses méthodes pour éclore la vérité.
En maîtrisant cet art, on peut naviguer les eaux tumultueuses des idées, percer l’obscurité de l’ignorance.
La rhétorique est ainsi une lanterne, illuminant le chemin de ceux qui aspirent à naviguer avec aisance dans les tumultes des idées et à éclairer le débat public de la lueur de la vérité.
Amanda Fakihi